La ménopause est l’arrêt naturel de la fonction de reproduction chez la femme. Quand celle-ci atteint l’âge de 45 à 58 ans, ses ovaires ne répondent plus à la stimulation du cerveau pour produire des ovules et des hormones : les règles cessent alors complètement. Toutefois, cet arrêt est en général précédé d’une période de cycles irréguliers que l’on appelle préménopause. Cette période peut être brève ou, au contraire, s’étendre sur plusieurs années.
La préménopause s’accompagne de trois changements principaux : une variation de la durée des cycles menstruels, une modification du flux menstruel et des saignements anovulaires.
Durée des cycles menstruels
La variation de la longueur des cycles menstruels résulte du fait que l’ovulation se produit tantôt plus tôt que d’habitude (créant un cycle court), tantôt plus tard (créant un cycle long).
Par rapport à la durée des cycles menstruels, on peut diviser la préménopause en deux phases :
La première phase de la préménopause est caractérisée par des cycles qui raccourcissent mais qui peuvent demeurer relativement réguliers. Cette phase commence souvent à la fin de la trentaine ou dans la quarantaine et passe généralement inaperçue.
À la deuxième phase, la durée des cycles devient progressivement irrégulière. Cette phase commence habituellement dans la quarantaine, par un cycle plus long d’une ou deux semaines. Isolés au début, les cycles longs se produiront de plus en plus souvent, alternant avec des cycles courts. En fin de préménopause, les longs cycles pourront durer des mois, mais de courts cycles pourront encore s'y intercaler.
Flux menstruel
Avant la préménopause, le flux d'une menstruation évolue plutôt régulièrement : d'abord léger, il augmente et se maintient pendant quelques jours, puis diminue avant de se tarir. Vers 35-45 ans, le flux devient souvent irrégulier. On peut trouver une alternance de tachetures, de saignements abondants et même très abondants, pour finir en tachetures. Il arrive souvent que le flux menstruel soit plus abondant quand les cycles sont très longs. La durée de la menstruation peut aussi bien raccourcir qu'allonger.
Saignements anovulaires
Finalement, il arrive souvent à la préménopause avancée que des saignements se produisent, ressemblant ou non aux menstruations habituelles, sans qu'il y ait eu d'ovulation deux semaines auparavant.
Une méthode naturelle peut-elle être efficace en préménopause ?
La préménopause étant caractérisée par l’irrégularité de la longueur des cycles, aucune méthode naturelle basée sur des calculs de probabilité (telle que la méthode du calendrier) ne peut être efficace et satisfaisante.
La méthode sympto-thermique enseignée permet quant à elle de DÉTECTER l’approche de l’ovulation, donc la période fertile. Elle permet également de DÉTECTER les signes qui démontrent que l’ovulation est certainement passée, donc la période infertile post-ovulatoire. C’est pourquoi cette méthode est efficace même en préménopause.